Publié dans Economie

Plan d’urgence sociale - Vers une réorganisation du « Tsena Mora »

Publié le dimanche, 29 mars 2020



Prix d'assaut. La population s'est précipitée vers le « Tsena Mora » en cette période de confinement. En effet, les produits de première nécessité (PPN) y sont proposés à bas prix comparé au marché local. Le riz s'achète à 1 000 ariary le kilo tandis que l'huile est vendue à 3 000 ariary le litre. Cependant, les responsables ont annoncé ce samedi la fermeture temporaire de ce marché. Il est difficile de gérer les acheteurs vu qu’ils sont nombreux. Les règlements sanitaires ne sont pas par conséquent respectés alors que le pays se trouve dans une période d’urgence sanitaire. « Nous annonçons à tous nos clients que le « Tsena Mora » sera suspendu dans les six Arrondissements ainsi que dans les Communes environnantes, notamment Atsimondrano, Avaradrano et Ambohidratrimo. On doit respecter les règlements sanitaires comme la distanciation sociale d’un mètre, la prise de température et le lavage des la main avec du savon. Il faut que chacun protège sa vie autant que celle des autres », annonce le responsable. Les équipes du « Tsena Mora » entament en ce moment une réorganisation de la vente pour réapprovisionner en toute sécurité la population.
Il faut rappeler que le Président de la République a déjà préconisé une nouvelle stratégie pour mettre un peu d’ordre durant la vente de ces PPN. Il a par exemple réfléchi sur un service de livraison à domicile. « Un représentant de chaque foyer dépose son carnet au Fokontany et les équipes de " Tsena Mora " pourraient se charger de la livraison. Mais cette stratégie reste encore difficile vu que les gens vont encore se précipiter pour déposer leur carnet dans les points de vente », avance-t-il. Les abonnés, de leur côté, proposent une organisation comme dans les grandes surfaces où l’on entre cinq par cinq. A Moramanga, les chefs de Fokontany ont aligné les acheteurs en une rangée, tout en respectant les distances préconisées. On espère qu’il en sera de même dans la Capitale. Dans tous les cas, l’organisation dépend à la fois des acheteurs et de chaque « Fokontany ». Les responsables auprès des « Tsena Mora » affirment toutefois que les points de vente continueront d’ouvrir leurs portes cette semaine.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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